Le plaisir au bout des doigts... -

Un dimanche de janvier, une envie passagère, monsieur à côté, qui profite d’un œil…
Quelques clichés pour partager, et puis l’idée d’un article… Mais finalement d’un sujet déjà beaucoup traité.

Alors simplement partager ces clichés pour illustrer quelques lignes,
que nous avons le plaisir de (re)publier ici, avec l’aimable autorisation de son auteur, qui souhaite rester anonyme…

« Fap », terme à la mode s’il en est,
De masturbation il est bien question !
Car inassouvie sa curiosité serait
Si la Gazelle n’y prêtait attention.

Parcourant, insouciante, les steppes du plaisir,
D’antilopes viriles en objets divers,
Elle n’avait dès lors trop de mal à choisir,
Pour combler ses envies, qu’un fiable partenaire.

Mais à l’image de la Lionne, toujours à l’affut,
Son corps écoutant, elle sentait, perturbée,
Que malgré ses frasques, appliquées, assidues,
Dans son for intérieur quelque chose lui manquait.

Au détour d’un chemin la menant au ruisseau,
Et toujours envahie de la pénible disette,
Elle tomba sur la Lionne, plus experte en sexo,
Qui allait l’éclaircir quant à l’Art de Fleurette.

Belle Gazelle, lui dit-elle, sur un ton rassurant,
D’inquiétude il n’y a point, car je dois t’avouer
Que plus jeune moi aussi, j’ai connue l’égarement,
De mes pattes sur mon corps, j’ai oublié de jouer.

Est-ce là donc, chère experte, aussi simple que cela ?
En culture du plaisir, je serais imparfaite ?
Rassures-toi coquinette, du savoir tu en as !
Ton souci n’est qu’au fond une vision incomplète…

La Gazelle s’attela donc à cette exploration,
En solo de cette terre, en fait, inconnue,
Découvrant finalement avec sagesse et raison,
Que de manque on ne souffre en terrain bien connu.

De ce jour la Gazelle découvrit le mot jouir,
De découverte en surprises, voilà où cela mène.
Qui eut cru même qu’un jour, dans sa quête du plaisir,
Cette rencontre au ruisseau la rendrait Fontaine…